En soignant votre apparence, il vous est aussi possible d’atteindre le sommet de la réussite

Mon ami l’éditeur m’a invité à son club pour déjeuner. Avant le café et les cigares, il “a mis au point” le contrat d’impression et de distribution de mon magazine. Je lui ai même “permis” de fournir le capital, avec aucun intérêt.

Pour ceux qui ne connaissent pas bien le monde de l’édition, sachez que le lancement d’un nouveau magazine national requiert un capital considérable.

Il est difficile d’obtenir un capital aussi important, même avec les meilleures garanties du monde.

Le capital nécessaire pour lancer le magazine “ Hill’s Golden Rule”, a bien dépassé 300.000 euros, et chaque centime a été rassemblé pour construire une “façade” provenant surtout des beaux habits.

Il est vrai que des talents peuvent se cacher derrière ces habits, mais il existe des millions de personnes qui ont des talents mais qui ne possèdent rien, et qu’on n’a jamais entendu parler au-delà de la limite de la communauté où ils vivent. C’est une vérité plutôt triste !

Pour quelques-uns, s’endetter jusqu’à 6.750 € pour des vêtements est d’une impardonnable extravagance surtout de la part d’une personne “pauvre” ; mais la psychologie derrière cet investissement est vraiment plus que justifiée.

Mon apparence de prospérité a non seulement donné une impression favorable à ceux à qui j’ai recherché des faveurs, mais le plus important était l’effet des vêtements que j’ai portés sur moi.

Non seulement je sais que porter des vêtements corrects donne toujours une impression favorable, mais je sais aussi que porter de beaux vêtements procure une sensation d’assurance, sans laquelle je ne pouvais pas espérer regagner mes fortunes perdues.

J’ai reçu ma première formation en psychologie des beaux habits de mon ami Edwin C. Barnes, qui était un associé proche de Thomas A. Edison. Les employés d’Edison riaient de Barnes quand il était venu à West Orange dans un train de marchandises (n’ayant pas eu assez d’argent pour un billet de voyageurs) et avait annoncé dans les bureaux d’Edison qu’il était venu pour s’associer avec M. Edison.

Presque tout le monde de l’usine Edison ont ri de Barnes, sauf Edison lui-même. Il a vu, par la mâchoire carrée et le visage déterminé du jeune Barnes, quelque chose que la plupart des autres n’ont pas vu, et malgré le fait que le jeune homme ressemblait plutôt à un vagabond, il a vu en lui un futur associé du plus grand inventeur sur terre.

Barnes a débuté comme balayeur des bureaux d’Edison.

C’était tout ce qu’il cherchait – juste la chance d’avoir un pied dans la Compagnie Edison. À partir de là, il a fait son histoire qui mérite bien d’être imitée par d’autres jeunes gens qui veulent se faire une place dans la société.

Quelques années plus tard, Barnes a pris sa retraite, même s’il était encore un homme relativement jeune, et il passait la plupart de son temps dans ses 2 belles demeures à Bradenton, en Floride, et à Damariscotta, à Maine. Il était devenu multimillionnaire, il était prospère et heureux.

J’avais fait la connaissance de Barnes durant ses premiers jours d’association avec Edison, avant qu’il “ait réussi”.

En ces temps-là, il avait la plus grande et la plus chère collection de vêtements que je n’avais jamais vue ni entendue parler. Sa garde-robe comprenait 31 costumes ; un pour chaque jour du mois. Il ne portait jamais le même costume 2 jours de suite.

De plus, tous ses costumes étaient des plus chers. (À propos, ses vêtements étaient faits par les mêmes tailleurs qui ont fait mes 3 costumes.)

Il portait des chaussettes qui coûtaient 60 euros la paire.

Les prix de ses chemises et de ses autres vêtements étaient dans les mêmes proportions. Ses cravates, qui étaient faites spécialement pour lui, coûtaient entre 50 à 70 euros la pièce.

Un jour, pour plaisanter, je lui ai demandé de me donner quelques vieux costumes qu’il ne met plus.

Il m’a dit qu’il n’a pas un seul costume dont il n’a pas besoin !

Puis, il m’a appris la leçon de la psychologie des vêtements qui mérite d’être retenue, il m’a dit : “Je ne porte pas 31 costumes juste pour impressionner les autres, je les mets surtout pour l’impression qu’ils font sur moi.”

Ensuite, Barnes m’a raconté le jour où il s’est présenté à l’usine Edison pour y trouver un emploi. Il m’a dit qu’il a tourné autour de l’usine une douzaine de fois avant d’avoir assez de courage pour se présenter, parce qu’il savait qu’il ressemblait plutôt à un vagabond qu’à un employé désiré.

On dit que Barnes est le plus compétent vendeur qui ait jamais été rattaché au grand inventeur de West Orange. Toute sa fortune a été faite grâce à sa compétence commerciale, mais, souvent, il déclarait qu’il n’aurait jamais pu atteindre les résultats qui l’ont rendu riche et célèbre s’il n’avait pas compris la psychologie des vêtements.

Les meilleurs vendeurs sont ceux qui adoptent la psychologie des beaux habits

J’ai rencontré beaucoup de commerciaux dans ma vie. Pendant 10 ans, j’ai personnellement formé et guidé plus de 3.000 commerciaux, aussi bien des hommes que des femmes, et j’ai observé que, sans une seule exception, les meilleurs sont ceux qui comprennent et appliquent la psychologie des vêtements.

J’ai constaté que ceux qui sont bien vêtus ont toujours réalisé des chiffres d’affaires remarquables ; mais je n’ai pas encore vu un homme pauvrement vêtu qui est devenu un vendeur à succès.

J’ai étudié la psychologie des vêtements pendant si longtemps et j’ai vu ses effets sur les personnes de tous milieux sociaux que je suis complètement convaincu qu’il y a une étroite relation entre les vêtements et le succès.

Personnellement, je pense que je n’ai pas besoin de porter 31 costumes, mais si ma personnalité avait exigé une garde-robe de cette envergure, je me serais débrouillé pour l’avoir, peu importe son coût.

Les indispensable d’une garde-robe d’homme

Pour être bien habillé, un homme doit avoir au moins 10 costumes. Il doit en porter un différent pour chacun des 7 jours de la semaine, une tenue de cérémonie et un smoking pour les grandes soirées.

Pour les tenues d’été, il doit avoir au moins une collection appropriée de 4 costumes légers, et quelques tenues pour les soirées de cérémonie. S’il joue au golf, il doit avoir au moins une tenue de golf.

Cela est, bien sûr, pour l’homme qui a un ou deux crans au-dessus de la classe “médiocre”. L’homme qui se contente de la médiocrité n’a besoin que de peu de vêtements.

Il peut être vrai, comme a dit un poète bien connu, que “l’habit ne fait pas le moine”, mais personne ne peut nier que les beaux habits procurent un avantage considérablement favorable.

En général, une banque prêtera tout l’argent que voudrait son client – même si celui-ci n’en a pas besoin – s’il est prospère. Mais n’allez jamais à votre banque pour faire un emprunt si vous êtes vêtu d’un costume usé et si vous avez avec un regard plein de pauvreté dans vos yeux ; car si vous le faites, votre demande vous sera refusée.

Le succès attire le succès ! On ne peut pas échapper à cette grande loi universelle. Aussi, si vous voulez attirer le succès, assurez-vous d’avoir une apparence de prospérité, même si votre métier est celui d’un ouvrier.

Dans l’intérêt des étudiants plus “dignes” qui désapprouvent cette philosophie en la qualifiant de “trucs publicitaires” ou de “manies vestimentaires” comme moyens d’arriver au succès, il est préférable de leur expliquer que pratiquement tout homme prospère sur terre a découvert des moyens par lesquels il a pu réussir.

Et vous, quel stimulant avez-vous besoin pour réveiller votre enthousiasme ?

Il peut être choquant pour les membres de la Ligue Anti-Saloon (anti-alcool), mais il semble que James Whitcomb Riley écrivait ses meilleurs poèmes sous l’influence de l’alcool. Son stimulus était la liqueur. (Je ne vous recommande surtout pas l’emploi de stimuli alcooliques ou narcotiques pour atteindre vos objectifs, car tous 2 détruiront éventuellement le corps et l’esprit de ceux qui les utilisent.) Sous l’influence de l’alcool, Riley devenait plus imaginatif, plus enthousiaste et devenait une personne tout à fait différente, selon les dires de ses proches amis.

Edwin Barnes a eu le courage d’agir et d’obtenir des résultats remarquables à l’aide des vêtements.

Il y a des hommes qui ont atteint le sommet de la réussite grâce à une histoire d’amour vécu avec une femme.

Des personnages du milieu qui sont engagés dans des affaires dangereuses de vol ou de cambriolage, etc. “se droguent” au moment de leurs opérations, avec de la cocaïne, de la morphine et d’autres stupéfiants. La leçon qu’on peut en tirer est qu’en fait pratiquement toutes les personnes ont besoin de stimuli, temporaire ou artificiel, pour les conduire à un effort plus important que celui utilisé dans la vie de tous les jours.

Les personnes qui ont réussi ont découvert les manières et les moyens qu’ils croient être les plus adaptés à leurs propres besoins pour produire les stimulants qui leur donnent la force de fournir beaucoup plus d’effort que d’ordinaire.

Un des écrivains les plus célèbres du monde emploie un orchestre de jeunes femmes bien habillées qui jouent pour lui lorsqu’il écrit. Assis dans une chambre qui a été artistiquement décorée à son goût, sous les jeux de lumières, les belles jeunes femmes, maquillées et douces, vêtues de superbes robes de soirée, jouent sa musique préférée. Pour reprendre ses propres mots : “Je deviens enivré d’enthousiasme, sous l’influence de cet environnement, et j’arrive à une extase que je ne connais ni senti lors d’autres occasions. C’est à ce moment-là que je fais mon travail. Les inspirations arrivent de toutes parts comme si elles étaient commandées par un pouvoir invisible et inconnu.”

Cet auteur gagne beaucoup de son inspiration grâce à la musique et l’art. Une fois par semaine, il passe au moins une heure dans un musée d’art, en regardant les œuvres des maîtres.

Lors de ces occasions, en utilisant à nouveau ses mots : “Je gagne assez d’enthousiasme à utiliser pour 2 jours grâce à une heure de visite dans le musée d’art.”

Il est dit que quand Edgar Allan Poe a écrit “The Raven” il était plus qu’à moitié ivre.

Oscar Wilde a écrit ses poèmes sous l’influence d’un stimulant qu’on ne peut pas mentionner dans un cours de cette nature.

Henry Ford a eu son bon début grâce à l’amour qu’il portait à sa charmante compagne (c’est ce que je crois et ce n’est que mon opinion). C’était elle qui l’inspirait, qui lui donnait confiance en lui-même, et qui le gardait surexcité, pour qu’il puisse continuer à faire face à toutes les adversités qui auraient tué une douzaine d’hommes ordinaires.

Ces faits sont cités comme preuves pour vous montrer que les personnes qui avaient remarquablement réussies ont découvert, par hasard ou intentionnellement, des manières et des moyens de se stimuler pour avoir un peu plus d’enthousiasme.