L’habitude d’Economiser, l’esclavage de la dette

La dette est un maître sans pitié et un ennemi fatal de l’Habitude d’Économiser.

La pauvreté seule suffit à détruire l’ambition, la confiance en soi et l’espoir, mais si l’on y ajoute le fardeau de la dette, toutes les victimes de ces 2 maîtres cruels sont pratiquement condamnées à l’échec.

Ceux qui vivent sous la menace d’une dette lourde n’arrivent pas à travailler de leur mieux, n’inspirent pas le respect et ne parviennent pas à bâtir ou à atteindre un but dans leur vie.

Les esclaves de la dette sont tout aussi impuissants que les esclaves de l’ignorance ou ceux attachés par de vraies chaînes.

J’ai un ami intime qui gagne 10 000 € par mois. Sa femme aime la “mondanité” et essaie de faire la preuve de 200 000 € avec un revenu de 120 000 €. Le résultat en est que ce pauvre homme a généralement une dette d’approximativement 80 000 €.

Chaque membre de sa famille a l’“habitude de dépenser” suivant le modèle de la mère. Les enfants, 2 filles et 1 garçon, ont maintenant l’âge d’aller à l’université, ils veulent faire de grandes études mais cela est impossible à cause des dettes de leur père. Cette situation a causé un désaccord entre le père et les enfants, ce qui rend toute la famille frustrée et triste.

C’est vraiment insupportable rien que de s’imaginer passer sa vie comme un prisonnier enchaîné, attaché et détenu par quelqu’un d’autre à cause des dettes. L’accumulation de dettes est une habitude. Elle commence à une petite échelle et arrive lentement à des proportions immenses, pas à pas, jusqu’à s’approprier l’âme même des gens.

La dette détruit le couple et l’envie de réussir

Des milliers de jeunes commencent leurs vies de mariés avec des dettes inutiles et ne réussissent jamais à échapper à cette charge. Quand la nouveauté du mariage commence à s’estomper (comme c’est le cas habituellement), le couple marié commence à ressentir l’embarras du poids des dettes et ce sentiment augmentera jusqu’à ce qu’il conduise souvent à une insatisfaction et peut-être même au divorce.

Un homme esclave de la dette n’a ni le temps ni l’envie d’établir ou de travailler sur des idéaux. Par conséquent, il se laisse aller avec le temps jusqu’à ce qu’il installe dans son propre esprit des limites qui le placent dans la prison de la PEUR et du doute, auxquels il ne peut jamais échapper.

Aucun sacrifice n’est trop grand pour éviter la misère de la dette !

“Pensez à ce que vous devez à vous-même et à ceux qui dépendent de vous, et décidez de n’être le débiteur de personne.” C’est le conseil d’un homme prospère dont les premières tentatives de succès ont été détruites par la dette. Cet homme s’est rendu compte assez rapidement qu’il devait renoncer à l’habitude d’acheter des choses dont il n’avait pas besoin et c’est comme cela qu’il a enfin réussi à se libérer de cet esclavage.

La plupart des gens qui développent l’habitude de la dette n’auront pas la chance de changer d’avis à temps pour se sauver, car la dette est comme du sable mouvant qui a tendance à attirer sa victime de plus en plus profondément dans la boue.

La Peur de la Pauvreté est l’une des plus destructrices craintes fondamentales décrites dans la leçon sur La Confiance en Soi. L’homme, désespérément endetté, est accablé par la peur de la pauvreté. Son ambition et sa confiance en lui-même sont paralysées et il coule peu à peu dans l’oubli.

Les 2 sortes de dettes

Il existe 2 sortes de dettes qui sont complètement différentes :

1. Les dettes contractées pour du luxe, qui deviennent une perte définitive.

2. Les dettes contractées dans le cadre professionnel, qui représentent des services ou des marchandises et qui peuvent être converties de nouveau en capitaux.

La première doit être évitée. La deuxième peut être acceptée, à condition d’avoir un bon jugement d’utilisation et de ne pas aller au-delà des limites raisonnables. Quand quelqu’un dépense au-delà de ses limites, il entre dans le domaine de la spéculation qui ruine plus qu’elle n’enrichit.

Pratiquement tous ceux qui vivent au-delà de leurs moyens sont tentés de spéculer, dans l’espoir de gagner grâce à un seul tour de la roue de la fortune, afin de régler la totalité de leurs dettes. Mais généralement, la roue s’arrête au mauvais endroit et, loin de rembourser leurs dettes, ces gens deviendront de plus en plus surendettés.

Les conséquences de la Peur de la Pauvreté et des dettes

La Peur de la Pauvreté affaiblit la volonté de ses victimes qui se sentent incapables de récupérer leurs fortunes perdues et, ce qui est encore plus triste, c’est qu’elles perdent toute ambition de se libérer de l’esclavage de la dette.

Les journaux racontent souvent des cas de suicide à la suite de problèmes de surendettement. Chaque année, cela cause plus de suicides que toutes les autres causes combinées, ce qui prouve la cruauté de la peur de la pauvreté.

Pendant la guerre, des millions d’hommes ont affronté les tranchées des premières lignes sans reculer, sachant que la mort aurait pu les rattraper à tout moment. Ces mêmes hommes, lorsqu’ils sont confrontés à la Peur de la Pauvreté, abandonnent souvent à cause du désespoir qui paralyse leur raison, et parfois, ils vont jusqu’à commettre des suicides.

Ceux qui sont libres de dettes peuvent combattre la pauvreté et atteindre un succès financier exceptionnel, mais, pour ceux qui sont étranglés par la dette, un tel exploit n’est qu’une possibilité éloignée et jamais une probabilité.

La Peur de la Pauvreté est un état d’esprit négatif et destructeur. En plus, cela attire des états d’esprit similaires.

La Peur de la Pauvreté peut, par exemple, attirer la Peur de la Maladie, et ces 2 peurs réunies peuvent attirer la Peur de la Vieillesse, de sorte que la victime se retrouve frappée par la pauvreté, la mauvaise santé et le vieillissement précoce.

Des millions de tombeaux prématurés et anonymes sont remplis à cause de ce cruel état d’esprit qu’est la Peur de la Pauvreté !

Il y a quelques années, un jeune homme occupa un poste important dans une grande banque à Paris. En vivant au-dessus de son revenu, il dut contracter beaucoup de dettes qui lui causèrent de gros soucis. Et quand son habitude destructive commença à se manifester dans son travail, il fut licencié du service de la banque.

Il trouva ensuite un autre poste, moins bien payé, mais ses créanciers l’embarrassèrent et il décida de démissionner et de déménager dans une autre ville où il espérait leur échapper jusqu’à ce qu’il aurait accumulé assez d’argent pour payer ses dettes.

Mais les créanciers avaient un moyen pour suivre les traces des débiteurs, et, très vite, ils étaient déjà sur les traces de ce jeune homme dont l’employeur découvrit ses problèmes de surendettement et l’eut licencié.

Puis, il chercha en vain un emploi pendant 2 mois. Une nuit froide, il monta jusqu’en haut d’un grand immeuble et s’en jeta. La dette fit une autre victime.